Les fabricants de contrefaçons sont souvent issus de milieux mafieux et plus précisément des triades chinoises, sociétés secrètes chinoises.
Positionnement marketing des fabricants de contrefaçons
Il existe toute sorte de contrefacteurs, certains se positionnent au plus près du produit original quand d’autres préfèrent la contrefaçon bas de gamme.
Certains contrefacteurs se comportent de plus en plus comme des entreprises traditionnelles et essayent de jouer un maximum sur l’ambiguïté vrai/faux.
En produisant du faux de bonne qualité, ils peuvent augmenter leurs prix de vente et se rapprocher du prix de marchandises authentiques.
Techniques de vente des distributeurs de contrefaçons
Les techniques de vente des distributeurs de contrefaçons copient également celles des marques ou de leurs revendeurs officiels.
Dropshipping
Le dropshipping est très pratiqué : c’est une technique courante dans le e-commerce qui consiste pour le commerçant à faire expédier directement le bien depuis son fournisseur à son client, sans avoir besoin de l’avoir en stock.
Ainsi, « aujourd’hui 30% des saisies toutes origines confondues proviennent de colis commandés à l’étranger, contre seulement 1% en 2005 »1.
Aussi, pour lutter contre la distribution de contrefaçons, les différents canaux de promotion marketing doivent être scrutés et notamment sur :
les liens publicitaires des moteurs de recherches
les liens sur les réseaux sociaux
le spam
le cybersquattage
Cybersquattage
Le cybersquatage consiste à utiliser un nom de domaine reprenant une marque et à jouer sur la confusion qu’il génère dans l’esprit de l’utilisateur.
Par exemple, l’université Paris II Panthéon-Assas utilise le nom de domaine u-paris2.fr . Un cybersquattage consisterait à utiliser le nom de domaine u-pantheon-assas.fr et d’y vendre des formations juridiques par exemple. Une certaine confusion serait créée et un utilisateur non averti pourrait s’y méprendre.
Il est donc important pour toute enseigne de s’assurer qu’elle n’est pas victime de cybersquattage car c’est souvent une atteinte à son image de marque en plus d’un manque à gagner.
Les sites peuvent être hébergés en France comme à l’étranger, dirigés par des personnes de toutes origines mais elles sont très majoritairement d’origine asiatique et plus précisément chinoise, alors que les sites sont le plus souvent hébergés en Chine ou aux Pays-Bas, pays où la législation est la plus favorable en matière de cybercriminalité.
Les déclinaisons de site sont très variées et un .fr n’est absolument pas une garantie d’un site légal.
L’AFNIC qui gère le .fr demande que le propriétaire d’un .fr soit français mais l’information n’est que déclarative. Aussi, les trafiquants utilisent souvent l’usurpation d’identité.
Dans ces conditions, il faut bien comprendre qu’il est absolument impossible de venir à bout de la contrefaçon, mais il est possible d’en limiter la propagation.
En outre d’autres techniques sont adoptées comme :
l’utilisation du deep web (ou dark net)
le mélange de vrais avec des faux dans une même cargaison afin de tromper les douaniers
Les contrefacteurs ont de plus en plus tendance à dissimuler la nature contrefaisante de leurs produits afin de tromper les consommateurs et les services officiels en charge de la lutte contre la contrefaçon.
Il est important pour les titulaires de droit de s’attacher les services de professionnels rigoureux pour les accompagner dans leur lutte.
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